Friday, May 1, 2009

La cuisine de rue (street food) - une anomalie?

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Manger dans la rue, c'est justement regarder ce qui s'y passe dans cette rue, c'est l'habiter avec les autres. Souvent, attendre en file pour un falafel ou des marrons chauds est en soi une expérience.

Et c'est vrai que l'on soit à New York devant un marchand de hot-dogs ou un bar à gruau, à Paris où les marchands de crêpes au Nutella embaument la rue ou à Salvador au Brésil, où des dames tout habillées de blanc apportent carrément leur réchaud et leur marmite sur le trottoir pour faire frire leurs acaraje, ces boulettes de pâte de haricot frites que l'on sert garnies de crevettes séchées, condiments aux noix d'acajou et autres garnitures au choix.

Otak-otak singapourien (poisson cuit dans une feuille de bananier), tamales péruviens, fish and chips britanniques... Jadis, même les pâtes, les maccheroni, étaient mangées dans la rue à Naples.

La cuisine de rue, la «street food», ce n'est pas une anomalie, un danger pour la santé publique, c'est tout un pan de la gastronomie du monde entier... sauf à Montréal. Extrait, Marie-Claude Lortie, À vos casseroles, citoyens

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